Le projet
La finance solidaire permet, entre autres, de soutenir l’entrepreneuriat dans les pays du Sud. Comme par exemple l’épicerie de Maya, une entreprise qui produit des sauces, des marinades et des aides culinaires 100% made in Mali. Et qui offre une meilleure rémunération aux agriculteurs locaux auprès desquels elle s’approvisionne, tout en créant des emplois pérennes dans le pays.
Au Mali, l’agriculture ne parvient pas à nourrir la population
Au Mali, seulement 38% du PIB est généré par le secteur agricole alors qu’il occupe 75% de la population active. En outre, les pertes post-récoltes sont de l’ordre de 30% sur la filière maraîchère.
Par ailleurs, on observe dans le pays une faible création de valeur autour des produits issus de l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire n’est pas très développée, la majorité des produits alimentaires manufacturés étant importés.
Toutes ces problématiques amènent à un appauvrissement des populations rurales. Les importantes pertes post-récoltes, le manque de débouché des productions agricoles et le chômage élevé des jeunes en conduit même certains vers la délinquance et l’immigration clandestine.
Maya, l’entreprise sociale qui produit sauces et épices 100% made in Mali
Maya a décidé d’offrir une réponse innovante à ce problème en créant une industrie qui collecte les légumes auprès des agriculteurs maliens à un prix équitable, les transforme en produit d’épicerie “responsables” et nutritifs, et les commercialise dans 3 pays d’Afrique de l’Ouest (Mali, Sénégal, Burkina).
L’entreprise, qui a bénéficié d’un financement solidaire du FADEV, est ainsi devenue l’une des premières marques de sauces et d’épices « répondant aux attentes de goût et de style de vie de la “Nouvelle femme africaine” ».
Pionnière dans son domaine, elle propose également un modèle inclusif via la mise en place de partenariats avec des agriculteurs au Mali, qu’elle intègre directement dans sa chaîne de valeur.
Résultats ?
Maya c’est :
- 21 salariés permanents et 15 saisonniers
- 30 tonnes de légumes et 30 tonnes de céréales traitées chaque mois
- 3 unités de production (2 à Bamako et 1 à Mopti)
- 150 points de vente au Mali
- Une amélioration des conditions de vie pour 1 000 agriculteurs et 9 000 clients
Prêts à vous régaler ?